Il n’était pas le plus attendu des pistards tricolores, mais le jeune Vendéen a su faire preuve d’une grande maîtrise tactique pour monter sur le premier podium olympique d’
une discipline extrêmement exigeante.
C’est une drôle de course que l’omnium. Imaginez six épreuves regroupées en une seule. Le tout disputé sur deux jours et vous obtenez
nike air max pas cher un sacré marathon qui consacre le plus
complet des pistards. À ce petit jeu, un petit Français est parvenu hier às’inviter sur le premier podium olympique de cette jeune épreuve. Il s’appelle Bryan Coquard, il a
vingt ans et il a un talent fou. « C’est un
air max pas cher battant », confirme son entraîneur, Hervé Dagorne. « Et il a une telle maturité pour son âge. »
Car le bonhomme, avec son mètre 69 et ses 58 kg, est loin d’avoir le tour de cuisse monstrueux de l’Allemand Kluge, ni la « caisse
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Mais question stratégie, quand il faut se faire oublier dans le peloton et « sauter » un adversaire sur la ligne, il n’y a pas meilleur que lui. « Je
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àmes coaches, mais j’arrive toujours àm’en sortir. Je dois avoir ça en moi », confirme-t-il, tout sourire. Une science innée de la course doublée d’une sacrée pointe de
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vitesse qui lui ont permis de gagner l’épreuve par élimination samedi, juste après une belle 2 e place àla course aux points.
En tête àl’issue de la première journée - avec une encourageante 5 e place sur le tour lancé (13’’347 sur 250 m), Bryan Coquard était en position idéale. Restait àgérer
son point faible hier matin, cette fichue poursuite individuelle sur 4 km qui le pénalise régulièrement depuis qu’il s’est lancé dans l’omnium il y a deux ans.
« Des étoiles plein les yeux »
12 e en 4’30’’780, l’ancien champion juniors de la spécialité limitait les dégâts. Épatant 3 e dans la course au scratch, il recollait àla première place en compagnie de l
’Italien Viviani et de Hansen avant la dernière épreuve, le kilomètre. « Je savais qu’Hansen était le plus fort, c’est une machine àrouler », avoue le jeune coureur de Vendé
e U. Mais le podium était envisageable, àcondition qu’il gagne sa série contre le surpuissant Kluge. Et que le Transalpin lâche du lest. Mission doublement remplie pour la
plus savoureuse des médailles d’argent. « Je vais me coucher avec des étoiles plein les yeux, c’est un rêve de gosse », affirme-t-il, sans vraiment réaliser ce qui lui arrive.
« Les Jeux étaient ma priorité », poursuit le gamin de Saint-Nazaire avant de rejoindre en janvier prochain les rangs d’Europcar.
Il rêve déjàdu Tour de France et d’une carrière àla Wiggins. On lui prédit de belles victoires au sprint. Mais lui a promis de ne pas abandonner la piste. Pas tout de suite !
« J’aimerais tellement faire des Six Jours, j’adore l’ambiance qu’il y a dans un vélodrome. C’est exaltant. »
À voir le festival qu’il a réalisé pendant deux jours, il se pourrait bien qu’on le voit débarquer cet automne du côté de Grenoble.